Tout commence début janvier quand WhatsApp (Groupe Facebook), annonce une mise à jour de ses conditions générales d’utilisations. Notons que cette messagerie instantanée est utilisée par plus de 2 Milliards d’individus à travers le monde.

L’objectif est clair, WhatsApp souhaite partager certaines données avec Facebook afin d’améliorer leurs produits. En cas de refus, les utilisateurs récalcitrants ne pourront tout simplement plus utiliser l’application.  

Essayons d’évaluer la nature de ces changements et ce qu’ils impliquent pour chaque utilisateur qui accepterait ces nouvelles conditions :

  • Récupération de votre numéro de téléphone ;
  • Récupération des numéros de téléphone de vos contacts ;
  • Récupération de votre nom ;
  • Récupération de votre photo de profile ;
  • Récupération de votre statut ;
  • Récupération des données de diagnostic collectées ;

La collecte n’est pas anodine, les données sont particulièrement sensibles pour toute personne qui entend protéger sa vie privée et celles de ses contacts.

Problème identique côté entreprises qui utilisent WhatsApp. Si l’entreprise n’héberge pas l’application chez elle, toutes leurs données échangées avec leurs clients pourront être utilisées par la maison mère.  

Pour l’heure la mise en place de ces nouvelles conditions d’utilisation a été remise à fin mai 2021, le temps de clarifier la situation. WhatsApp tente d’endiguer la perte de millions d’utilisateurs et confirme que l’Europe ne sera pas soumise à ces nouvelles règles

On notera aussi qu’une enquête a été diligentée par l’Irlande avant la polémique actuelle. L’Irlande, où réside le siège de WhatsApp, estime que le manque de transparence est contraire aux règles du RGPD. WhatsApp risquerait une amende de 50 Millions d’euros si les faits sont avérés.

Une 2ème enquête est actuellement en cours par la CNIL Irlandaise afin de déterminer si WhatsApp peut légalement partager ses données avec Facebook. A suivre…

Source : 01 net, Politico, Le Monde.